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La Libération D’Auschwitz Vue Par Le Cinéma Des Armées Soviétiques



Situé dans la Pologne occupée, Auschwitz se divise en trois camps comprenant un centre de mise à mort. Ils ont été ouverts chacun leur tour sur une période de presque 2 ans entre 1940 et 1942. Le complexe a fermé en janvier 1945 à la libération par l'armée soviétique.


Les premiers prisonniers à Auschwitz comprenaient des Allemands transférés du camp de concentration de Sachsenhausen, en Allemagne, où ils avaient été incarcérés en tant que délinquants criminels récidivistes, ainsi que des prisonniers politiques polonais. Ceux-ci venaient de Lodz via le camp de concentration de Dachau ou de Tarnow, dans le district de Cracovie du Generalgouvernement (Gouvernement général, la partie de Pologne occupée, non annexée à l'Allemagne nazie, administrativement rattachée à la Prusse orientale allemande ou incorporée à l'Union soviétique occupée).




La libération d’Auschwitz vue par le cinéma des armées soviétiques




Les opérations de gazage se poursuivirent quand même jusqu'en novembre 1944, date à laquelle les SS, sur ordre de Himmler, démantelèrent les chambres à gaz encore en service. Les SS détruisirent les installations de gazage restantes à l'approche des troupes soviétiques en janvier 1945.


Le 27 janvier 1945, les soldats soviétiques de l'Armée Rouge ouvraient les portes du camp d'extermination d'Auschwitz en Pologne et libéraient les déportés survivants. Retour en images d'époque tournée par les troupes sur ce pan sombre de l'histoire.


Le 27 janvier, la première patrouille de l'Armée rouge fait son apparition à Auschwitz III, encore nommé Buna-Monowitz : quatre jeunes soldats à cheval que décrit Primo Levi dans La Trêve . Le lendemain, une vingtaine de civils polonais, hommes et femmes, à l'évidence convoqués par les Russes, arrivent, nettoient et déblaient les cadavres. A midi, un enfant se présente, traînant une vache destinée aux survivants ; ce sont les Russes qui la leur envoient. Abattue, dépecée, elle disparaît aussitôt. Le troisième jour, un chariot à quatre roues, conduit par un rescapé, un jeune Juif russe devenu interprète et officier de liaison des libérateurs soviétiques, fait son entrée à Buna. Il a la charge de conduire les vivants au Stammlager , c'est-à-dire le camp souche d'Auschwitz I. On le voit, l'ouverture des camps d'Auschwitz par les Soviétiques se fit sans plan préconçu, au hasard et sans que rien de particulier ait été prévu pour nourrir et soigner des détenus éprouvés par les derniers mois de leur détention, les plus terribles.


Valérie Pozner, Alexandre Sumpf et Vanessa Voisin, Que faire des images soviétiques de la Shoah ? , 1895. Mille huit cent quatre-vingt-quinze [En ligne], 76 2015, mis en ligne le 01 juin 2018, consulté le 08 février 2023. URL : ; DOI :


Sur la scène saisie par le photographe, deux ou trois soldats soviétiques, selon la prise de vue. Officiellement, selon le régime stalinien, ces soldats sont le Géorgien Meliton Kantaria, chargé par Staline lui-même d'aller placer un drapeau soviétique sur le Reichstag,et des Russes Mikhaïl Egorov et Alekseï Bérest.


Pendant la guerre, "comme tout photojournaliste soviétique, Khaldeï ne s'encombre pas d'une éthique superfétatoire", jugent sans concession Pierre Bellemare et Jérôme Equer : "Mettre en scène des personnages, retravailler ses tirages au laboratoire, galvaniser le patriotisme par tous les moyens sont des pratiques courantes à l'époque, l'essentiel étant d'obtenir des images fortes et directes, capables d'informer et d'émouvoir les lecteurs." Mais le photographe assume : "Bien sûr, parfois, j'ai eu des photos rejetées parce qu'on y voyait trop de morts soviétiques, par exemple."


Les hommes seront des humains lorsque les guerres auront disparu, apparemment, ce n'est pas pour les semaines à venir....Tous les clichés de ce type, d'ou qu'ils proviennent sont calculés, retouchés, révisés, surtout lorsqu'il s'agit d'une guerre mondiale, la compétition entre les diverses tendances est très forte, presque violente.Les camps dits d'extermination, étaient innombrables, on en cite que deux ou trois, et encore, il en existait 1243, en comptant les subdivisions, ou l'on mourait d'épuisement.Les soviétiques, au cours de l'agitation qui régnait, de la précipitation, afin d'atteindre Berlin les premiers, les soviets, sont passés à côté d' Auschwitz, sans même remarquer qu'il s'agissait d'un camp, ils sont revenus 10 jours plus tard armé de caméras et d'appareils photographiques.On parle toujours de "libération des camps", il n'y avait plus rien à libérer, il ne subsistait dans les camps en question, que les malades, les personnes épuisées, les allemands n'avaient plus le temps de s'en débarrasser, de les faire disparaître, ils avaient une peur bleue des soviets, ils souhaitaient tous se diriger vers l'armée américaine, qui les accueilli avec plus de tolérance.


Mais nous avons appris en même temps que nous devrions céder sur certaines de nos revendications premières, absolues en quelque sorte, car après le 4 novembre, il n'était plus possible de défendre les objectifs de la révolution dans leur intégrité. Nous devions chercher un compromis : arracher des concessions au gouvernement et répondre à la confiance des ouvriers. [...] C'est pourquoi nos tâches journalières les plus importantes consistaient à nous pencher sur le sort de la population abandonnée. [...] Mais en même temps nous ne pouvions oublier que notre devoir le plus important était de nature politique et que, si nous ne devions pas abandonner la population, ce serait de notre part une grave négligence que de perdre de vue les revendications politiques des ouvriers que nous représentions et en général celles de la révolution ; nous cherchions à les faire aboutir dans toute la mesure du possible. Notre souci principal était de savoir quelles revendications nous devions adresser au gouvernement, dans l'espoir qu'il les accepte, entièrement ou au moins en partie. Cependant, étant donné que la population et la classe ouvrière dans son ensemble, exigeaient résolument le retrait immédiat ou tout au moins rapide des troupes soviétiques, des élections libres avec la participation de plusieurs partis, le retour d'Imre Nagy à la présidence du gouvernement, il était très difficile de présenter ces revendications de telle sorte qu'elles puissent être conciliables avec les données politiques.57


122.Bérard Léon (ambassadeur de Vichy auprès du Vatican, justifie, dans un rapport du 2 septembre 1941 envoyé de Rome, les mesures antisémites de Vichy) : pas véritablement inquiété, reste en exil volontaire au Vatican pendant plusieurs années, inéligible pendant 10 ans, mort en 1960. Un collège situé à Saint-Palais, dans les Pyrénées Atlantiques portait son nom. Le personnel de ce collège et les parents réclame un changement de nom, refusé par le président du Conseil Général, Jean-Jacques Lasserre. Le 10 mai 2014, le collège est finalement débaptisé.123.Béraud Henri (écrivain et journaliste, éditorialiste de Gringoire dès 1930, ses campagnes de haine poussent au suicide Roger Salengro en 1936, pour la collaboration totale) : arrêté à la Libération et condamné à mort en décembre 1944, peine commuée en travaux forcés à perpétuité par de Gaulle. Très malade, il bénéficie d'une grâce médicale en 1950 et meurt dans l'île de Ré, le 24 octobre 1958. 124.Berchtold, Joseph (chef des SS de 1926 à 1927) : démissionne en 1927 ; mort en 1962.


570.Göecke, Wihelm (SS, commandant du camp de concentration de Varsovie puis, à partir du 8 septembre 1943 de celui de Kaunas, chargé de la destruction du ghetto de Kaunas) : après la destruction du ghetto, est envoyé sur le front italien où il est tué le 17 octobre 1944, fait Stanartenführer à titre posthume.


578.Gonnet, Yvon (agent de la Brigade spéciale du 4ème arrondissement de Paris, s'y distingue dans la chasse aux Juifs accompagnée de chantages et d'extorsions de fonds) : arrêté par les Milices Patriotiques à Maisons-Alfort chez son frère ; la commission d'Epuration propose sa révocation sans pension avec transmission du dossier au Parquet ; classement sans suite par le juge d'instruction le 15 avril 1946 ; libéré après 19 mois de prison préventive ; mis à la retraite d'office.


609.Groth, Paul (SS-Scharführer, Belzec, puis Sobibor, célèbre pour son sadisme, accompagné de son chien "Barry") : disparu à la fin de la guerre, déclaré officiellement mort par un tribunal allemand en 1951, à la demande de sa femme.610. Growitz, Ernst (SS Brigadeführer, chef du service de Santé de la SS et de la Police depuis 1936 ; intervient dans toutes les "expériences" entreprises dans les camps de concentration ; président de la Croix rouge Allemande) :se suicide avant l'entrée des armées soviétiques à Berlin, en avril 1945.


611.Grün, Erich ("médecin" du camp de Maïdanek) : identifié comme responsable par la Commission d'enquête extraordinaire polono-soviétique. E en fuite depuis la libération du KZ-Majdenek et personne n'a l'air de savoir ce qu'il a pu devenir.612.Grundherr, Werner von (ministère des Affaires étrangères) : ambassadeur d'Allemagne fédérale en Grèce en 1952. Contraint de prendre sa retraite après enquête de la commission du Bundestag durant cette même année.


773.Kietz, Hans (Commandant de la Gestapo de Kharkov) : condamné à mort en 1943 et pendu par les Soviétiques après le procès de Kharkov, organisé rapidement, en deux jours, après la libération de la ville. Le procès fut filmé et les images diffusées largement.


791.Kloppmann, Otto (SS, gardien du camp de Maïdanek à partir de février 1942, puis chef du département politique, de janvier 1943 jusqu'à la dissolution du camp de concentration, le 21 Juillet 1944, organise des massacres de déportés conjointement avec Anton Thumann et le commandant du camp, Martin Gottfried ; ensuite chef du département politique à Dachau jusqu'à la libération du camp, le 29 avril 1945) : identifié comme responsable par la Commission d'enquête extraordinaire polono-soviétique, interné et condamné en février 1949 à deux ans et demi de prison en raison de l'appartenance à une organisation criminelle. En 1950, le tribunal régional d'Oldenburg se penche sur les crimes commis à Dachau, mais l'application de la loi d'amnistie du 31 décembre 1949 lui permet d'échapper à un jugement. Retourne à la vie active et intègre la police de Nordenham, comme sergent, en 1954. Demeure dans ce poste jusqu'à sa retraite en 1962. D'autres enquêtes ont lieu en 1971, 1976 et 1981, sans aboutir. 2ff7e9595c


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